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  La santé, c'est dans ma nature...
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Katleen Chambers

Katleen Chambers

Bienvenue dans mon blog santé!

Je vous révélerai au fil du temps tous les nouvelles informations que j'ai découvertes pour vous afin que nous puissons ensemble mieux s'informer et obtenir une santé optimale. Voici mes derniers articles....   Bonne lecture!

 

Saviez-vous que?

 

La glucosamine augmente le taux de glucose dans le sang: elle doit être utilisée avec prudence par les diabétiques. Parlez-en à votre professionnel de la santé!

Ce produit prometteur contre l'arthrite favorise la formation du cartilage, ou coussinet protecteur à l'extrémité des os, protège et renforce les articulations, et soulage la douleur et la raideur. Bien que le corps fabrique un peu de glucosamine, un supplément est plus efficace. Mais pas n'importe lequel!

La glucosamine est une molécule simple renfermant le glucose du sucre. Elle est fabriquée par l'organisme à partir du glucose et de la glutamine, un acide aminé. La glucosamine ainsi produite joue un rôle important dans le maintien de l'intégrité du cartilage de toutes vos articulations. Si le mécanisme de fabrication de la glucosamine se dérègle, les cartilages se mettent à dégénérer et l'arthrose s'installe. On sait depuis longtemps que l'organisme en fabrique un peu et il n'existe pas de sources alimentaires de glucosamine, d'où l'importance d'un apport supplémentaire. Depuis quelques années, on vend des suppléments de glucosamine sous diverses formes, dont le sulfate de glucosamine et la N-acétyl-glucosamine (NAG). Le sulfate de glucosamine est la forme la plus utilisée dans les cas d'arthrite. Rapidement assimilé (l'intestin en absorbe de 90 à 98%), il semble très efficace contre cette maladie. Au Canada, la glucosamine ne peut être vendue qu'à titre d'aliment; aucune prétention pharmaceutique n'est autorisée.

Son rôle dans l'organisme

La glucosamine est un composant essentiel des cartilages se retrouvant dans nos articulations. On suggère qu'elle procure une certaine protection contre les dommages causés à ces derniers.

Ses effets bénéfiques

La glucosamine peut soulager la douleur et l'inflammation, augmenter la mobilité générale et contribuer à la restauration des articulations endommagées notamment les genoux, les hanches, la colonne vertébrale et les mains. Certaines recherches ont même noté qu'elle peut être plus efficace que les anti-inflammatoires traditionnelle (comme l'aspirine et l'ibuprofène) sans obtenir d'effets secondaires désagréables.  D'ailleurs même s'ils s'avéraient plus efficace, ils font très peu pour ralentir le progrès de la maladie et peuvent même entraver l'efficacité de la fabrication naturelle de nouveaux cartilages. Tandis que la glucosamine favorise non seulement la fabrication de nouveaux cartilages mais répare les articulations endommagées. Bravo!

Comment la prendre?

Dans le cadre de recherches sur le sulfate de glucosamine, pour l'arthrose, des doses quotidiennes de 1 500mg ont été employées. La posologie généralement recommandée est de 500mg trois fois par jour au repas. Une quantité plus élevée pourrait être employée s'il s'agit de chlorhydrate de glucosamine. Il est parfois nécessaire d'en prendre pendant plus d'un mois afin d'en évaluer ses bienfaits.

Conseil d'utilisation

L'effet antiarthritique de la glucosamine est décuplé quand elle est combinée à un autre supplément comme le sulfate de chondroïtine (composé favorisant la production de cartilage), la niacinamide (forme de niacine ou vitamine B) ou la S-adénosylméthionine (SAM), une forme de méthionine, un acide aminé.

Effets secondaires possibles

Comme la glucosamine est naturellement produite par le corps, elle est pratiquement dépourvue d'effets indésirables, bien qu'étude n'a été établie pour en prouver le contraire! À l'occasion, on a noté par contre, des troubles gastriques, des brûlements d'estomac et de la diarrhée, mais il n'est pas clair que la prise excessive de glucosamine en soit responsable.

 

Saviez-vous que?

 

Exception faite des calories, les gras trans n’ont aucune valeur nutritive.

Dans le but de donner plus de consistance aux huiles insaturées et réduire le coût de production, l'industrie alimentaire a inventé un procédé qui modifie la configuration des molécules d’acides gras insaturés, qu'on appelle  l’hydrogénation. Ce qui leur permet d'obtenir ainsi des gras nommés trans qui permettent de confectionner, à partir d’huiles végétales insaturées (le plus souvent de soya, de maïs ou de canola), des margarines plus ou moins solides à la température ambiante et des shortenings qui peuvent tolérer de hautes températures de cuisson. Par le fait même, ces produits ont une plus longue durée de conservation et sont moins coûteux.

Au cours des dernières décennies, les margarines hydrogénées (gras trans) ont progressivement remplacé le beurre tandis que les shortenings ont pris la place autrefois occupée par le saindoux (provenant du gras de porc), le suif (provenant du boeuf et du mouton) ou les graisses d’oie et de canard. De nos jours, on ajoute des huiles hydrogénées même au saindoux du commerce afin de lui donner une texture plus ferme et une plus longue durée de conservation.

Ses effets

Les acides gras trans se sont révélés dangereux, au moins autant, sinon plus, que les acides gras des graisses animales puisque non seulement ils tendent à faire augmenter le mauvais cholestérol mais aussi à faire baisser le bon. Donc, l'équation est plutôt simple, les gras trans font inévitablement monter votre taux de cholestérol en flèche, et plus vous en consommer, plus les effets sont néfastes en autre, pour la santé cardiovasculaire. De plus, certaines données indiquent qu’une grande consommation de ce type de gras contribuerait au développement du diabète, de la maladie d’Alzheimer, du cancer du sein et qu’elle pourrait freiner la prise de poids chez le fœtus.

Sources alimentaires

En fait, près de 4000 produits transformés contiennent des gras trans : des pâtisseries, des plats surgelés, des craquelins, des barres tendres... On peut les détecter simplement en lisant la liste des ingrédients.

Par exemple, si on lit sur l'étiquette "acide gras hydrogéné", "huile hydrogénée", "huile partiellement hydrogénée", "gras trans" ou "shortening", ce n'est pas un bon choix alimentaire. De plus, si ces mots-là arrivent au début de la liste des ingrédients, cela veut dire que l'aliment en contient beaucoup par rapport aux autres ingrédients!

Les solutions

La solution passe par la limitation volontaire de la consommation de produits trans ainsi que par la diminution de l'utilisation de ces produits à la fabrication. Les consommateurs ont le choix! Si ces derniers choisissent des produits sans gras trans conséquemment l'industrie en offrira une plus grande variété. L'offre et la demande, c'est aussi simple que ça! Les produits qui en contiennent auront peut-être tendance à disparaître enfin de nos tablettes d'épicerie! Ensemble, disons NON! Aux gras trans…

 

Saviez-vous que?

 

Le tissu adipeux, ou graisse corporelle, est constitué d’adipocytes, véritables réservoirs de graisse. Chez l’homme, il représente environ 15 % du poids total ; chez la femme, 25 %. Chez l’homme, la localisation du tissu adipeux est androïde, c’est-à-dire située sur la partie supérieure du corps : bras, poitrine, estomac, épaules. Chez la femme, il enrobe les hanches, les cuisses, le ventre et les fesses. On parle alors de répartition gynoïde.

Les lipides, ou graisses, comme les autres nutriments, sont indispensables au bon fonctionnement de l’organisme. Rappelons que notre cerveau est constitué d'une très grande quantité de lipides. Consommés en excès, ils peuvent entraîner une prise de poids et l’apparition de certaines maladies, en particulier cardio-vasculaires.

Les lipides ou graisses constituent la troisième grande classe de nutriments, après les glucides et les protéines. Ils assurent un rôle structurel, car les lipides sont des constituants essentiels des membranes cellulaires, et un rôle énergétique. Les lipides de l'organisme sont divisés en nombreuses classes auxquelles appartiennent des molécules comme les glycérides, le cholestérol ou les acides gras.

Les lipides se divisent en trois principales catégories :

  • Les gras saturés (regroupant les acides gras butyrique et les acides gras stéariques).
  • Les gras mono insaturés (regroupant les gras ''trans'').
  • Les gras poly-insaturés (regroupant les acides gras essentiels Omega 3 et Omega 6).

Son rôle dans l'organisme

La fonction principale des lipides est d'apporter à l'organisme une quantité d'énergie suffisante à son fonctionnement. Mais ils ont aussi un rôle dans le transport de certaines protéines ou de certaines hormones dans le sang. Une alimentation équilibrée doit comporter une part relativement importante de lipides.

Les lipides sont nécessaires pour produire de la chaleur et transporter les vitamines et les hormones essentielles au bon fonctionnement de l'organisme

Les acides poly-insaturés jouent un rôle dans la constitution des membranes cellulaires, surtout l'acide linoléique, ce qui explique son importance en phase de croissance, en raison de la multiplication des cellules. Quant à l'acide linolénique, il assure une fonction essentielle pour la structure des cellules nerveuses.

Le cholestérol est un constituant lipidique essentiel des membranes cellulaires, avec les phospholipides. Il participe activement à la formation des sels biliaires, qui jouent un rôle essentiel dans la digestion, notamment celle des lipides. Enfin, le cholestérol joue un rôle précurseur dans le formation par notre organisme des hormones.

Comment les prendre?

Dans le cadre d’une alimentation équilibrée, l’apport calorique quotidien, sous forme de lipides, doit s’élever environ à 30 %. Cet apport peut être légèrement réduit dans le cadre d’un régime amincissant. Toutefois, il convient de ne pas faire l’impasse sur une certaine catégorie de lipides, les acides gras essentiels, indispensables au bon fonctionnement de l’organisme qui ne peut les fabriquer.

Sources alimentaires

On trouve les lipides dans des aliments d’origine animale : produits laitiers entiers ou partiellement écrémés : beurre, crème, fromage… dans les viandes (bœuf, agneau, porc…), la charcuterie, certains poissons (saumon, thon, anguille, anchois…).

On trouve aussi des lipides d'origine végétale : noix, tournesol, colza, olive, noisettes... mais aussi certains fruits ou légumes, comme l’avocat, sont riches en lipides.

De nombreux produits industrialisés (biscuits, gâteaux, confiseries, viennoiseries, fritures, hamburgers, pizzas, plats préparés...) contiennent aussi beaucoup de lipides. Afin d’équilibrer son alimentation, les nutritionnistes recommandent de limiter la consommation de ces produits souvent riches en graisses saturées.

Les carences

Lors de carences, il y a perte pondérale; une production d`énergie métabolique par dégradation des réserves de lipides et des protéines tissulaires; des problèmes aussi de déperdition de chaleur dus à la perte de graisse sous-cutanée.  S`il y a carence dans les acides gras essentiel, il peut y avoir une croissance médiocre et des lésions cutanées (eczémateuses).

N.B. Une carence en cholestérol augmente le taux de risque d`accident vasculaire cérébral chez les personnes prédisposées.

Les excès

Au niveau des sources animales de lipides, les excès peuvent créer de l'obésité et augmenter le risque de maladies cardiovasculaires (surtout en cas d`excès de lipides saturés).

Il n'existe par contre aucun symptôme connu en cas d`excès d`acides gras essentiel, mais en se qui attrait au cholestérol, il y a augmentation de sa concentration dans le plasma sanguin et des lipoprotéines, les LDL.  Il peut y avoir aussi corrélation avec un risque accru de maladies cardiovasculaires.

La vitamine A, la première vitamine à être découverte, est essentielle au maintien d'une bonne vue et favorise une croissance normale. On la retrouve dans les tissus animaux sous la forme de rétinol et dans les plantes sous la forme de carotène—un précurseur de la vitamine A. Elle est nécessaire à la santé des cellules épithéliales et du système immunitaire. Elle est nécessaire aussi à la digestion des protéines. Des quantités supplémentaires sont en réserve dans le foie, mais des mégadoses peuvent être toxiques à la longue. Elle est essentielle à la lactation, la reproduction et la formation d'hormones thyroïdiennes. Elle sert à former la paroi des cellules dans les appareils digestifs, respiratoires, reproducteurs et urinaires, de même que toutes les parois tissulaires du corps. Elle est vitale à une peau saine. Il s'agit d'une vitamine liposoluble et il est préférable de la prendre avec des aliments qui contiennent des huiles ou des gras. Les individus dont la fonction thyroïdienne est faible peuvent avoir une capacité réduite à transformer la bêta-carotène en vitamine A.

La vitamine A, ou rétinol (ainsi nommée en raison de son importance pour la rétine), stocké dans le foie, est une vitamine qui se trouve dans la nature sous deux formes:

  • La forme active de la vitamine A est directement assimilable par le corps.
  • Elle se trouve aussi dans le règne végétal sous la forme de bêta-carotène (ou provitamine A) ainsi que d'autres caroténoïdes, des précurseurs de la vitamine A. Le bêta-carotène et certains caroténoïdes doivent être transformés par le corps pour être activés et utilisés, pour cela il ont besoin de matières grasses et de bile.

Plus de 700 pigments caroténoïdes ont été identifiés, mais seulement quelques-uns possèdent une activité vitaminique A : le bêta-carotène, l'alpha-carotène et la cryptoxanthine. Il faut 6 mg de bêta-carotène et 12 mg d'alpha-carotène ou de cryptoxanthine pour obtenir la même activité vitaminique que 1 mg de vitamine A. D'autres caroténoïdes importants : c'est le cas du lycopène, de la lutéine et de la zéaxanthine.

Le foie régule le taux sanguin de vitamine A. Elle circule dans notre corps grâce à une protéine de transport.

*Note : Un apport adéquat en protéines et en lipides est nécessaire à l'absorption de la vitamine A.

Qu'est-ce qu'elle apporte à notre organisme?

  • La vitamine A est un anti-oxidant, élément qui protège contre les maladies en neutralisant les molécules d'oxygène instables dans le corps, communément appelé les radicaux libres.
  • La vitamine A contre la cécité nocturne et la vision faible, en plus de contribuer au traitement de plusieurs troubles des yeux. (Elle permet la formation du pourpre rétinien.)
  • Elle favorise la résistance aux infections pulmonaires.
  • Elle favorise le bon fonctionnement du système immunitaire.
  • Elle raccourcit la durée des maladies.
  • Elle garde les couches externes des tissus et des organes en bonne santé.
  • Elle aide à faire disparaître les taches séniles ou de vieillesse.
  • Elle favorise la croissance, une bonne ossature ainsi que la santé de la peau, des cheveux, des dents et des gencives.
  • Elle aide au traitement de l'acné, des rides superficielles, de l'impétigo, des furoncles, de l'anthrax et des plaies ouvertes lorsqu'on l'applique topiquement.
  • Elle contribue au traitement de l'emphysème et de l'hyperthyroïdie.

Qu'arrive-t-il si le corps en manque?

Les carences résultent souvent d'une mauvaise absorption chronique des lipides. Elles se manifestent souvent chez les enfants de moins de cinq ans en raison d'un apport alimentaire inadéquat.

Une carence en vitamine A peut se traduire par :

  • des lésions cutanées (sécheresse et rugosité de la peau) et oculaires (yeux rouges et irrités)
  • Xérophtalmie, la cécité crépusculaire
  • des problèmes de croissance osseuse
  • une faiblesse de l'émail des dents
  • une pauvre résistance aux infections
  • des problèmes digestifs (calculs rénaux, diarrhées, perte de l'appétit...)

Quels sont les aliments qui en contiennent le plus?

De rétinol :

  • Huile de foie de morue
  • Foie de veau (cuit)
  • Foie de veau (frit)
  • Margarine
  • Beurre
  • Jaune d'oeuf
  • Fromage
  • Poissons très gras

De bêta-carotène :

  • Huile de palme rouge (non raffinée)
  • Piment rouge (sec)
  • Paprika
  • Pomme de terre douce
  • Piment rouge (frais)
  • Carotte (fraîche)
  • Carotte (en conserve)
  • Abricot (sec)
  • Carotte (crue)
  • Epinard (cru)
  • Pastèque (fraîche)
  • Mangue (fraîche)
  • Abricot (frais)
  • Laitue
  • Nectarine (fraîche)
  • Papaye (fraîche)
  • Tomate (fraîche)

Quels sont les apports journaliers nécessaires ?

L'unité de mesure est l'unité USP (pharmacopée des États-Unis), l'UI (unité internationale) et l'ER (équivalent rétinol).

On recommande aux hommes adultes de prendre 1000 ER (5000 U.I) quotidiennement en vue de prévenir les carences. Chez la femme, on suggère de prendre 800 ER (4 000 UI). Dans le cas d'une grossesse, les normes RDI et RDA américaines ne recommandent pas d'augmentation, mais conseillent aux mères allaitantes de prendre 500 ER supplémentaires pendant les six premiers mois et 400 ER supplémentaires les six mois suivants.

Il n'y a pas encore de normes RDI ou RDA officielles pour le bêta-carotène, car il n'est pas (encore) homologué comme nutriment essentiel. Cependant, une posologie de bêta-carotène  allant de 10 000 à 15 000 UI  révèle nécessaire pour satisfaire les normes RDI et RDA pour la vitamine A.

Un peu plus

La vitamine D travaille en synergie avec la vitamine A. Elle intervient dans l'absorption et la régulation du calcium et du phosphore. Elle aide aussi à fabriquer des os et des dents forts et une peau saine. Elle est vitale à la santé du système nerveux et des reins. On peut l'obtenir de l'action du soleil sur les huiles sécrétées et absorbées par la peau, mais plus la peau est bronzée, moins elle est absorbée. De plus, plus la peau est vieille, moins elle produit de vitamine D. Cette vitamine aide le corps à synthétiser les protéines et à incorporer le magnésium dans la structure des os et des dents.

LES PRÉCAUTIONS :

La vitamine A est une vitamine lipo-soluble, elle peut donc être stockée dans notre corps et être responsable d'hypervitaminoses. De trop importants apports en vitamine A peuvent provoquer des effets indésirables tels que des maux de tête, des vomissements, des troubles de la vision, la perte des cheveux, des douleurs osseuses...

On a remarqué que les caroténoïdes contenus dans les végétaux sont beaucoup mieux absorbés lorsqu'on les accompagne d'un peu de matière grasse.

 

Saviez-vous que?

 

Associée au calcium, la mélatonine peut également aider à la réponse immunitaire des Lymphocytes T. Son utilisation médicale pour augmenter la réponse est cependant soumise à controverse puisqu'elle favoriserait également les maladies auto-immunes.

La mélatonine est une hormone produite par la glande pinéale (également appelée épiphyse). La sécrétion de mélatonine est inhibée durant le jour et stimulée durant la nuit, le maximum étant atteint entre 2 h et 5 h du matin, d'où ses autres noms : hormone du sommeil ou hormone de l'obscurité. Par l'intermédiaire de la mélatonine, l'épiphyse informe le cerveau sur les durées relatives des heures d'obscurité et d'éclairage sur une période de 24 h (cycle journalier), mais aussi pendant toute l'année (cycle saisonnier).

Son rôle dans l'organisme

La mélatonine semble avoir de multiples fonctions, autres qu'hormonales chez l'humain et les mammifères, en particulier comme antioxydant. Elle semble aussi jouer un rôle dans le système immunitaire.

Ses effets bénéfiques

En plus de ses effets sur le décalage horaire et sur certains troubles du sommeil, la mélatonine a la réputation de pouvoir restaurer le système immunitaire, renforcer les capacités sexuelles, combattre la maladie d'Alzheimer, protéger des maladies cardiaques, contrer les méfaits des radicaux libres et lutter contre le vieillissement. On lui donne de nombreuses propriétés thérapeutiques, notamment dans le traitement du cancer, de la dépression et contre le vieillissement.

Comment la prendre?

La sécrétion nocturne de mélatonine est impliquée dans le déclenchement du sommeil. Elle est donc utilisée depuis quelques années, dans certains pays, pour soigner les troubles du sommeil (insomnies des personnes âgées, ou le décalage horaire).

Aux États-Unis, au Canada et au Mexique, par exemple, la mélatonine est en vente libre. En France, sa vente est toujours régulée.

Afin d'accéder à tous les bienfaits de la mélatonine, il est important de suivre la posologie indiquée par un professionnel de la santé.

Sources alimentaires

Selon une étude, les noix et les noisettes seraient une source importante de mélatonine facilement absorbée par l’organisme. Elle se retrouve également dans le maïs, les tomates et les pommes de terre, mais en quantités nettement inférieures. La teneur en mélatonine de plusieurs aliments serait encore très mal connue.

Les carences

La mélatonine n'étant pas considérée comme un nutriment essentiel, aucun apport quotidien recommandé n'a été établi. On ne peut, par conséquent, parler de carence. Cependant, les chercheurs ont remarqué que les personnes souffrant de certains problèmes de santé avaient des taux de mélatonine inférieurs à la moyenne.

Les voyageurs et les gens qui travaillent suivant des horaires rotatifs souffrent de troubles du sommeil qui semblent causés par une modification de leur taux de mélatonine.

On a longtemps pensé que la production de mélatonine diminuait avec l'âge, mais des études plus récentes semblent indiquer que ce n'est pas le cas. L'exposition prolongée à des champs électromagnétiques pourrait inhiber la production de mélatonine. Les personnes cardiaques ont un faible taux de mélatonine; reste à déterminer s'il s'agit d'une cause ou d'une conséquence.